
Devant Kano se dresse une montagne. Des pics démesurés, des parois verticales. Des chemins vertigineux accrochés aux rochers. Le vent le pousse et le secoue et l’enveloppe de ses bras froids. Kano grimpe haut, très haut, plus haut encore. Plus d’arbres, plus d’oiseaux, plus de couleur aucune . La pierre est gelée, ses mains sont inertes. Kano lève la tête, c’est au-delà qu’il va. Les roches grises lui sont hostiles. La neige, dans la tourmente lui brûle le visage. Le froid l’endort et ralentit ses pas : encore un… encore un…Atteindre le sommet. Puis, de là haut, voir le ciel se dégager. Les nuages s’entrouvrent, et le vent s’adoucit. La vallée s’offre au regard du voyageur, avec ses arbres verts et sa longue rivière d’argent. Je vais rentrer chez moi.
1 commentaire:
Pourquoi ce Kano-là n'a pas un costume similaire à celui qu'il a d'habitude ? Léon
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